Les « réfugiés » se sont rassemblés devant le ministère arménien des Affaires étrangères, exigeant la clarification de leur statut.
Levon Hayriyan, chef de l'ONG « Pour Hadrout », a déclaré aux journalistes que les autorités arméniennes avaient ignoré la question de la reconnaissance du « Haut-Karabagh », ce qui a entraîné la perte de beaucoup de territoire.
Les manifestants ont également été indignés par la déclaration du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan sur la fourniture de 300 appartements aux « réfugiés » du Haut-Karabagh. Ils ont fait valoir que le problème ne concernait que 108 maisons, et que cela ne s'appliquait qu'à la partie montagneuse du Karabagh [le territoire temporairement contrôlé par les Casques bleus russes].
Les manifestants ont été informés au ministère des Affaires étrangères que certains employés travaillaient à distance en raison de la pandémie de COVID-19. Le ministre Ararat Mirzoyan ne pourra pas les recevoir, car il n'est pas en place. Pourtant, les « réfugiés » se sont vus promettre un rendez-vous dans les prochains jours.
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